Fascinant, je ne vous dis que cela. Depuis quelques années maintenant je suis les exploits de Maximilien Drion (1) sur la poudreuse en hiver et sur la terre en été. Quand on le voit parcourir des dénivelés positifs ou négatifs sur la poudreuse ou sur terre, je finis par me poser la question, s’entraîne-t-il en hiver pour les courses d’été ou inversement ?
Maximilien n’est pas un skieur comme les autres. Il ne se contente pas des pistes de ski bien balisée, il pratique le ski-alpinisme. Les côtes sont montées la plupart du temps en peau de phoque avec une belle énergie, lui permet de redescendre avec plus d’allégresse tant l’effort de la montée est importante. Du mois c’est ce que j’ose imaginer moi qui suis loin et même pas là en bord de piste pour l’encourager.Et donc ce week-end, il a participé à la mythique Pierra Menta. Il y a bien des années je suis resté une semaine à Arêche-Beaufort pour faire du bon petit ski pépère et là, des pisteurs m’ont parlé de la Pierra Menta, me disant que ce ne sont que des fous qui peuvent faire ce genre de sport.
Ainsi donc la Pierra Menta est une compétition internationale de ski alpinisme, qui se déroule chaque année au mois de mars depuis 1986, à Arêches-Beaufort en Savoie, au cœur du Beaufortain, sur les pentes du Grand-Mont. Un total de 10 000 mètres de dénivelées positives, sur quatre jours, dans de sublimes décors d’arêtes enneigées, enchaînant les montées harassantes — quinze sommets de 2 000 à 2 687 mètres — et des descentes vertigineuses. Des milliers de spectateurs, grimpant dès l’aube, accompagnent de leurs encouragements et de leurs sonnailles, accordéons, trompettes et cloches, les sportifs de haut-niveau tout le long du parcours, jusqu’à la corniche du Grand-Mont. (2)
Cette année Maximilien a réalisé la course avec son coéquipier suisse Pierre Mettan, avec qui, il a déjà pas mal de course à son actif. Ils ont terminé 6ème dans la catégorie junior de la course et 7ème du classement combiné des 2 jours. Les juniors concourent deux jours sur les quatre que comptent la Pierra Menta.
Le père et la sœur de Maximilien ne sont pas en reste. Ils sont tout aussi sportif que Maximilien. La semaine dernière Olivier a terminé 1er avec ses deux coéquipiers Marc Bally et Maurice Follonier dans la course de La Maya dans le Val d’Hérens en Suisse (3). Coralie participe encore à des compétitions mais elle est devenue professeur à l’école Suisse de ski. Nous en reparlerons à d’autres moments.
Géry de Broqueville
(1) Maximilien Drion du Chapois, né en 1997 dont le père est Olivier et la mère est Sandrine de Looz-Corswarem. Bien que son site Internet a été créé en 2013, la première course a été réalisée en 2009.
(2) Ce paragraphe est tiré de wikipédia.
(3) Le Val d’Hérens s’étend de la vallée du Rhône, près de Sion, jusqu’au pied , notamment, de la Dent blanche (4357 m), de la dent d’Hérens (4171 m).